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13 décembre 2019
Les chiffres de l’année [13/31] : quatre graphiques sur l’impact de la météo sur la pratique du vélo à Calgary
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La fin d’année approche, et pour faire ensemble le bilan de cette année 2019 riche en information sur les mobilités douces, quoi de mieux que de revenir sur les chiffres marquants de cette année ? A différentes échelles, le vélo a pris une place majeure, il s’impose comme sujet majeur des élections à venir en France, et les annonces politiques se multiplient à travers le monde pour en faire un mode de transport crédible et sérieux, pour lutter contre le changement climatique et favoriser l’activité physique. Pour cette raison, nous avons décidé de revenir en ce mois de décembre 2019 sur les 31 chiffres marquants. Un chiffre par jour, jusqu’à la fin de l’année. 13e chiffre clé : quatre graphiques sur l’impact de la météo sur la pratique du vélo à Calgary !

Quatre graphiques sur l’impact de la météo
sur la pratique du vélo à Calgary

Grâce au croisement de données météorologiqes et de données de fréquentation vélo, l’ingénieur trafic Kevin Stefan a pu analyser avec une grande précision l’impact de la météo sur la pratique du vélo. Il a présenté lors de l’événement Winter Cycling 2019 des graphiques très éclairants, que nous reproduisons ici :

La ville de Calgary collecte les données sur des intervalles de 15 minutes, ce qui permet à Kevin de répartir les cyclistes en quatre groupes distincts, comme visible ci-dessous.

Fig00 - Weekday

Météo vs. trafic vélo

L’impact de la météo – températures, précipitations, chutes de neige, couverture neigeuse au sol, vent et luminosité – a été estimée sur le nombre de vélos comptés dans chaque groupe. Les résultats, comme la méthodologie utilisée et la présentation faite, sont fantastiques.

Kevin note par exemple que la pluie impacte différentes catégories de cyclistes de manière non-uniforme : les cyclistes du week-end et du soir étant les plus impactés par la pluie.

Fig01-Rain

La neige, en revanche, a un impact équivalent sur tous les groupes.

Fig01-Snow

Pour ce qui concerne les températures, les cyclistes du week-end sont les plus sensibles, et les cyclistes du quotidien les moins sensibles. Il semblerait ainsi que ceux qui utilisent leur vélo comme mode de transport sont très peu sensibles aux variations de températures (quand les températures sont néanmoins supérieurs à -15°C).

Fig04-Temp

Vous souhaitez en savoir plus sur les analyses réalisées par Kevin Stefan ? Consultez notre article de blog à ce sujet.

D’autres sources d’information :

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