Le 14 mars 2017, l’UNEP (*) et Hortis ont dévoilé le Palmarès des Villes les plus vertes de France. C’est Angers qui décroche la première place pour la deuxième année consécutive. Ce n’est pas la seule à être récompensée : dans le top 10, on retrouve également Nantes, Strasbourg, Rennes et Lyon, elles aussi tournées vers une stratégie de préservation des espaces verts en milieu urbain.
Leurs points communs ? La décision d’investir dans les espaces verts et de protéger la biodiversité. Mais ces cinq villes ont également fait le choix de compter et d’analyser la fréquentation de leurs parcs et jardins avec Eco-Compteur. Preuve s’il en est qu’une bonne gestion des espaces verts passe aussi par la mesure des fréquentations.
Des politiques volontaristes pour développer les espaces verts en ville
Ce classement proposé par l’UNEP et Hortis permet de mettre en avant les villes qui investissent dans les espaces verts. Mais comment et avec quels critères ? Chaque année, un score est attribué à chacune des 50 villes les plus peuplées de France en fonction de 25 indicateurs répartis dans 5 catégories :
- La surface de patrimoine vert
- L’investissement dans le développement et la création d’espaces verts
- La politique de préservation de la biodiversité
- La promotion du patrimoine naturel
- La gestion des déchets verts
Rien que cette année, 300 mini-jardins ont été créés dans la ville d’Angers ainsi qu’une cinquantaine de jardinières entretenues par des collectifs d’habitants et de commerçants. A présent, c’est 14% de la superficie de la ville qui est allouée aux espaces verts publics. Avec plus de 100m2 d’espaces verts par habitant, contre une moyenne nationale de 48m2, la ville fait figure d’exception.
Nantes s’est elle aussi distinguée par son engagement vers un centre-ville plus vert. En 2016, elle a investi près de 4 fois plus que les autres villes dans la création de nouveaux espaces verts. Offrir à chaque Nantais un espace vert à moins de 300m de chez lui, tel est l’objectif ambitieux de la ville, deuxième de ce palmarès. Dans une logique d’accroissement des espaces verts, la ville a déployé des éco-compteurs piétons aux entrées des parcs pour comprendre et aménager en fonction de la fréquentation réelle. Les chiffres ont permis de justifier des investissements comme notamment le projet de rénovation du Jardin des Plantes qui s’est appuyée sur l’importante fréquentation piétonne constatée.
Pourquoi compter dans les parcs et jardins ?
Comme le montre l’exemple de Nantes, utiliser et analyser des données de comptage pour la gestion de parcs et jardins permet de répondre à de nombreuses questions :
- Quels sont les chemins d’usage ? Quels circuits sont les plus empruntés ? Collecter des données permet d’adopter une gestion simplifiée des espaces verts en allouant les ressources de maintenance là où le besoin d’entretien est le plus important.
- Quel est l’impact d’un événement ? En analysant les données de comptage, il est possible de déterminer avec précision l’augmentation de la fréquentation au sein d’un parc ou d’un jardin de la ville le jour d’un événement particulier.
- Comment communiquer sur un nouvel aménagement ? Des données de fréquentation permettent d’évaluer le dynamisme d’un espace. En les partageant, vous pouvez mettre en avant le patrimoine paysager et l’attrait qu’il représente auprès de nombreux usagers.
- Comment justifier des investissements publics ? Établir des rapports personnalisés sur les évolutions de la fréquentation est un moyen efficace pour légitimer de nouveaux projets.
- Comment différencier les piétons et les cyclistes ? Nos compteurs MULTI différencient les piétons des cyclistes et vous permettent d’appréhender avec précision l’impact d’aménagements cyclables au niveau d’un parc ou d’un jardin par exemple.
Et vous, savez vous quelle est la fréquentation réelle de vos parcs et jardins ?
(*) UNEP : Union nationale des entreprises du paysage
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